L’équipe de Plomb du Mondial

Quelques jours après la victoire espagnole en finale de Coupe du Monde, Infos-Foot.Net vous propose une sélection de 23 déceptions de la compétition. Évidemment, aucun néerlandais, espagnol, uruguayen et allemand… En revanche, quelques français, anglais ou brésiliens sont de la partie.

Robert Green (Angleterre)

Dans la plus grande tradition des gardiens de sa majesté, Robert Green ne déroge pas à la règle en alliant l’élégance d’une passoire et la dextérité de Mr Bean. Il a perdu sa place au profit de David Calamity James. Inutile d’en dire plus.

Remplaçants : Faouzi Chaouchi (Algérie) et Hugo Lloris (France)

Jonas Gutierrez (Argentine)

Auteur d’une excellente saison avec Newcastle, Jonas Gutierrez a été l’une des grandes déceptions de ce Mondial à l’image de l’Argentine. Mais à qui la faute ? Au grand Diégo “jefaiscequejeveux” Maradona bien entendu ! Après avoir écarté Javier Zanetti de la liste des 23, la légende argentine s’est rendu compte qu’il ne possédait plus aucun latéral droit, il a donc en toute logique aligner à ce poste, un milieu offensif gauche lent et très nerveux qui évolue en seconde division anglaise… Sa légendaire vitesse et son sens du tacle glissé ont permis au numéro 17 argentin de récolter sa place dans notre équipe de plomb.

Remplaçant : Paulo Ferreira (Portugal)

John Terry (Angleterre)

Pourtant, Wayne Bridge n’était pas là et Vanessa Perroncel non plus. Mais ça n’a pas empêché Terry d’avoir la tête ailleurs pendant cette Coupe du Monde. Incroyablement lent et terriblement imprécis dans ses interventions, le chaud lapin de Chelsea a apparemment mal vécu les absences consécutives de Ferdinand et King. Son tacle de la tête restera son seul fait d’arme du Mondial. Et Ouai, on est d’accord, c’est bien léger…

Remplaçant : Fabio Cannavaro (Italie)

William Gallas (France)

Plus un poids qu’un défenseur pour son équipe. Entre blessure, bouderie, blessure, maladie, blessure, doigt d’honneur, Gallas se sera beaucoup fait remarquer en dehors du terrain. Il aura causé plus de soucis aux supporters français qu’aux attaquants adverses…

Remplaçant : Eric Abidal (France)

Patrice Evra (France)

Arrivé en Afrique du Sud avec une réputation impeccable, image même du joueur sérieux, sans frasques et appliqué, un des meilleurs latéraux gauche d’Europe. Il a hérité du brassard de capitaine et avait donc tout pour réussir et mener l’équipe de France grâce à son expérience notamment. Au final, un véritable fiasco ! Sur le terrain Evra paraissait avoir 50 ans, méconnaissable, mou, dépassé par le contexte, lent, incapable de tenir son couloir et pris au piège du hors jeu à différentes reprises. En larmes pendant la Marseillaise, provocateur et arrogant en conférence de presse, le Patrice a fait honneur à la France, en étant le porte-drapeau d’une ridicule délégation française. Le monde rit, et le capitaine farce s’occupe d’alimenter le cliché du Français moyen : snobinard, en grève, et révolutionnaire. Qu’on se le dise, la France ne fait plus rêver, et Patrice nous a bien aidé !

Remplaçant : Siaka Tiéné (Cote d’Ivoire)

Felipe Melo (Brésil)

Le Brésil avait tout pour remporter cette Coupe du Monde. Tout ? Non, ils avaient Felipe Melo… Auteur d’une saison catastrophique avec la Juventus de Turin après être arrivé de la Fiorentina en juillet 2009, le brésilien a récidivé lors du Mondial. Lors de l’élimination du Brésil, il est entré dans le petit jeu des néerlandais : la provocation après avoir magnifiquement marqué… contre son camp. Il a donc laisser ses coéquipiers se débrouiller. Toujours très brouillon, son jeu rugueux a souvent dépassé les limites.

Remplaçant : Daniele De Rossi (Italie)

Cristiano Ronaldo (Portugal)

Il voulait être le meilleur joueur du Mondial et marquer beaucoup de buts. Le portugais n’aura montré que deux belles frappes sur les montants durant tout le Mondial. Même son but est anecdotique tant il a de la chance (le ballon lui rebondit plusieurs fois dessus). Il n’a rien apporté à son équipe alors qu’il était capitaine. Ronaldo voulait toute l’attention du monde sur lui, mais il n’a rien fait pour l’obtenir.

Remplaçant : Angel Di Maria (Argentine)

Steven Gerrard (Angleterre)

Auteur du premier but de l’Angleterre de cette Coupe du Monde, le capitaine de Liverpool a rapidement baissé de niveau. Positionné en milieu gauche à coté de Franck Lampard, il n’a rien apporté à l’Angleterre, incapable de prendre son couloir, de faire des centres, de défendre… un grand flop de cette Coupe du Monde.

Remplaçant : Kaka (Brésil)

Franck Ribéry (France)

Il voulait faire oublier ses petites histoires dévoilées dans la presse peu de temps avant mais en vain. Le milieu du Bayern Munich n’a rien montré : un manque d’envie sur le terrain, aucun jeu collectif, «je prends la balle, j’accélère et je tombe au sol»… Tout comme Patrice Evra, son attitude en dehors du rectangle vert renforce sa place dans cette équipe de plomb.

Remplaçant : Hamsik (Slovaquie)

Fernando Torres (Espagne)

Arrivé hors de forme en Afrique du Sud, Fernando Torres n’aura pas vraiment fait illusion, malgré un soutien Domenechien de son sélectionneur pour l’aligner à chaque match jusqu’en demi-finale où Pedro, le bourreau d’Henry, l’aura finalement poussé vers la sortie. Cerise sur le gâteau, son look “retour à l’adolescence” totalement hors du temps.

Remplaçant : Wayne Rooney

Nicolas Anelka (France)

Habitué à décrocher avec Chelsea, l’ancien parisien n’a pas encore compris qu’il jouait seul en pointe, que Didier Drogba n’était pas là pour l’accompagner ! Le 4-3-2-1 de Raymond Domenech s’est ainsi rapidement transformé en 4-3-3-0. Difficile de marquer des buts sans aucun attaquant, non ? Son seul coup d’éclat aura été d’insulter son sélectionneur. Il n’a jamais couru aussi vite dans ce Mondial que pour rentrer en Europe…

Remplaçant : Emile Heskey (Angleterre)

Paul le Guen (Cameroun)

Pour diriger cette équipe de rêve, Infos-Foot.net a longtemps hésité entre deux français mais c’est Paul Le Guen alias PLG qui a été retenu.  Mettre Samuel Eto’o à droite, ça ne suffit pas à faire une équipe solidaire et gagnante, le Cameroun ce n’est l’Inter Milan ! Si on ajoute à ça le placement logique de M’bia en arrière droit, on obtient la spéciale PLG, dans la droite lignée des grandes réflexions tactiques réalisées lors de son passage au Paris St Germain. Après avoir sauvé le Cameroun, Paulo s’est lamentablement crashé en Afrique du Sud pendant la compétition. Pourtant, Paul Le Guen a tout d’un grand : il partage les deux tiers de son nom avec Paul Le Poulpe.

Remplaçant : Raymond Domenech (France)

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