Même s’il a évité de nombreuses défaites à son équipe par le passé, Jérémie Janot s’en veut d’avoir relacher ce ballon dans les pieds de Bafé Gomis et s’attribue à lui seul la défaite de son équipe.
« Je n’ai pas dormi. Je n’ai cessé de me repasser les images du but de Lyon dans ma tête. Je suis coupable, je commets une erreur d’appréciation. J’avais fait un bon match jusque-là. Sur le corner, je pars pour bloquer le ballon. Au dernier moment, je vois que je vais entrer dans la cage, je suis sur mes appuis arrières, je décide de la repousser, en fait j’aurais dû la boxer. J’ai agi dans la précipitation. Avec notre malchance actuelle, le ballon retombe sur un Lyonnais. Nous, en première période, sur le coup de tête de Bergessio sur la barre, le ballon revient sur Lloris. C’est le football (…) Je me suis excusé. Tout le monde m’a réconforté. On gagne à onze, on perd à onze, tel fut le discours de mes équipiers. Vincent Planté m’a parlé. De tels moments, il n’y a qu’un gardien qui peut vraiment les comprendre. Cela m’a fait plaisir. Lorsqu’un gardien fait une erreur, il est seul au monde. Samedi, les dix dernières minutes ont été vraiment longues », constate avec philosophie Jérémie Janot. Placé en concurrence avec Vincent Planté, arrivé de Caen lors du mercato, le portier des Verts n’est pas du genre à s’écrouler pour autant et sa motivation sera intacte pour tenter de remettre l’ASSE dans le bon chemin.