L’ancien président de l’AC Arles Avignon, Jean Marc Conrad est revenu dans le quotidien FranceFootball sur Marcel Salerno, qui est selon lui en train de détruire le club provençal.
“Salerno avait l’intention de porter plainte contre tous ceux qu’il a virés, moi avec… Il m’a accusé de tout et n’importe quoi, m’a parlé d’anciens contrats, de gestion bizarre. Sauf qu’en ce moment, l’inspection du travail vient plusieurs fois par mois pour corriger tous les contrats qu’il a montés. Rien n’est bon… Bref, quand Salerno a vu mon avocat, il est devenu fou. Il a commencé à dire qu’il n’avait rien à faire là. Je n’ai rien dit, il a le droit de refuser sa présence.”
“Je lui ai dit que si le club en était là aujourd’hui, c’était à cause de lui. Il m’a immédiatement pris à partie, s’est mis à gueuler, à me menacer. Il s’est approché de moi, a posé un doigt sur ma joue et m’a dit que je n’avais pas intérêt à prononcer encore une fois son nom, sinon il me faisait bouffer mon bulletin de naissance. Je suis resté calme, j’ai essayé d’élever le débat intellectuellement, sauf que c’est difficile avec lui… Mon avocat m’a conseillé de partir, ce qu’on a fait. Mais il m’a rattrapé et m’a mis une gifle. Plusieurs personnes sont venues s’interposer.”
“Trente ans nous séparent. C’est un fou. Il se prend pour Al Capone avec ses gardes du corps, mais il se rapproche plus d’Alzheimer. Il joue la politique de la terreur mais pour moi, c’est juste un vieux dans une Ferrari qui roule à contresens sur l’autoroute. C’est un fossoyeur du foot. Il a tué Cannes, Sète et il va tuer Arles-Avignon en continuant comme ça”, a-t-il prédit d’après le site de France Football.