Interrogé par le quotidien FranceFootball ce mardi, le défenseur catalan Eric Abidal est encore une fois revenu sur l’épisode Afrique du Sud. Il raconte tout sur tout.
Les insultes de Nicolas Anelka à Raymond Domenech à la mi-temps de France-Mexique (0-2) : «Le coach et Nico ont eu un échange, mais Nico ne l’a jamais insulté. S’il l’avait fait, on aurait été les premiers à lui dire qu’il exagérait. Tu ne manques pas de respect à ton entraîneur.»
La grève : «Le discours était bien clair : celui qui veut descendre du bus, il descend du bus (…). On a fait ça pour exprimer notre mécontentement et pour faire comprendre aux gens que l’erreur ne venait pas de nous. On a voulu dénoncer une injustice. C’était ça, à la base. La faute ne vient pas de nous…»
Raymond Domenech : «Je ne peux pas le tuer, le coach (…). Après, il y a des situations inacceptables. Le fait qu’il cautionne le renvoi de Nico, ce n’est pas possible ! Je lui ai dit, et Pat Evra en est témoin : “Ce que vous faites, coach, c’est n’importe quoi !”»
Jérémy Toulalan : «Pourquoi Toulalan a-t-il pris pour les autres ? Parce qu’il n’a balancé personne. Par solidarité. Et tout le groupe était d’accord pour cette lettre. On sanctionne Jérémy, pas les autres. C’est bizarre…»
Le public : «Si les gens sont mécontents, c’est par rapport à ce qu’ils ont lu dans la presse (…). L’image qui a été donnée, ce n’est pas la mienne, ce n’est pas la nôtre. Les gens intelligents n’auront qu’à regarder le passé de chacun. Je n’ai jamais eu le moindre problème dans mes différents clubs.»
Laurent Blanc : «C’est un mec qui connaît parfaitement le ballon (…). Il a su imposer son style. Le discours, la manière de jouer, la tactique. Tout a changé…»